Description

​

Présentée comme un ensemble ou une frise, cette série de transferts s'appuie sur  la partition originale pour chef d'orchestre de la neuvième symphonie de Beethoven dans laquelle se trouve Ode à la joie.

​

De la couverture à la partition, les éléments ont été modifiés pour ne répéter que la direction des quatre temps lors desquels est chanté le premier mot Freude (Joie).

​

Le transfert étant une technique manuelle et non mécanique, chaque tentative de répétition contient nombres d'imperfections, pouvant être interprétées comme des faux départ, des notes mal placées, pas assez appuyées ou encore de la fatigue, jusqu’à parvenir à une forme de perfection subjective.

​

À l’image de la technique employée, l’œuvre répète les motifs pour mieux sensibiliser au fait que toute autorité ne s’impose que par réitération, que le pouvoir ne se légitime qu’à force d’habitude, imposant ici au collectif  l'interprétation d'une utopie personnelle de ce que peut être la Joie.

.

​