Les Blessures (2019)
(Version contextuelle)
Laptopogrammes non révélés, fixés sur papier N/B argentique, cadres Ikéa, étagères.
Dimensions variables
Description
Les laptopogrammes ont été réalisées par contact avec nos écrans (laptop), de sorte que seule l’image, en tant que support de mémoire, subit la violence de l’écran par insolation. Le papier sensible de la photographie argentique a été littéralement « expeausé », comme s’il fallait toucher par la pensée, chercher à rendre sensible plutôt que visible l’événement.
Cramée par l’écran, les images désormais en négatif et inversées, ont ensuite été fixées par chimie, sans être révélée au préalable. Les tons rosés rappellent ceux d’un épiderme abîmé, ils incarnent une image latente, dont on ne sait si elle est sur le point d’apparaître ou de disparaître.
Présentés sur des étagères et placés dans des cadres décoratifs standardisés, renvoyant au concept de domestication, ces clichés d'actualités à peine lisibles, nous sont présentés comme autant de traces et de blessures désormais imprimées et stockées dans nos mémoires.





